La comparaison des différentes communes analysées est faite autour d’un inventaire parcellaire, une photographie paysagère, un plan de masse, des données chiffrées ainsi que trois axonométries du bâti dans son rapport à la rue. Plus largement, la question de la géographie du lieu lui confère une singularité dans un territoire aux typologies semblables.

​

   Dans une démarche de projet, notre analyse constitue une base de réflexion sur l’évolution des villages dans les trente prochaines années. La bonne répartition des moyens de déplacements sur le transect permet un ralentissement de l’exode rural. En effet, le télétravail, la vie de villages, la sociabilité possible par le petit nombre au contraire de l’individualisme citadin produit un habitat en marge des bassins d’emploi. Les tissus habités ainsi concernés sont alors soumis par une véritable demande en termes de logements.

​

   Les relations entre mobilité, emploi et paysage doit conduire les communes en lien avec la RN 145 à penser l'évolution des bourgs de manière collective. Ces analyse permettent également de d'interroger la question d'habitat. Comment insérer de nouveaux logements dans les configurations bâties existantes, dans des morphologies de bourgs. 

​

   En ressort trois principales manières d'établir de nouveaux logements par la reprise des logements vacants, par la densification de la parcelle ou par l'implantation e constructions neuves pensées en étroites relation avec le paysage et la morphologie de bourgs.

​

     Face à une demande croissante de logements, les communes répondent fréquemment par la solution du "lotissement". Ce phénomène largement généraliser dans les territoires ruraux français soulève la question de a production de logement dans les milieux ruraux. Une actualité qui fait face à des initiatives alternatives: éco-quartiers, habitats partagé.

​

​